[Parution] Vigny poète
Vigny poète. Colloque en ligne des Colloques / Fabula. Textes réunis par Jean-Marc Hovasse, Henri Scepi et Sophie Vanden Abeele-Marchal.
Mis en ligne avec le soutien du CNRS-SHS, le 21 décembre 2024.
DOI : https://doi.org/10.58282/colloques.13028

Les Œuvres poétiques de Vigny, mises au programme de l’agrégation 2024-2025, réunissent deux recueils distincts : d’une part les Poèmes antiques et modernes (vingt et un poèmes composés essentiellement dans les années 1820), d’autre part Les Destinées (onze poèmes publiés pour certains à partir des années 1840 et regroupés après la mort de leur auteur). C’est au total une œuvre vie de plus de 5 000 vers, celle d’un homme qui plaçait la poésie et la philosophie au-dessus de tout, et qui a tenu à maîtriser jusqu’au bout son héritage littéraire. Ce colloque Vigny poète, organisé conjointement par Sorbonne Université (CELLF) et l’Université Sorbonne Nouvelle (CRP19) les 6 et 7 décembre 2024, sous la direction de Jean-Marc Hovasse, Henri Scepi et Sophie Vanden Abeele-Marchal, propose deux axes principaux de lecture : des études partant de quelques poèmes célèbres ou mal aimés (« La Fille de Jephté », « La Prison », « La Frégate La Sérieuse », « La Maison du Berger », « La Sauvage », « La Flûte », « La Bouteille à la mer »), ainsi qu’une vue d’ensemble, panoramique, centrée sur la figure de l’auteur, sur l’écriture (le vers, les clausules, le genre même du poème philosophique) et quelques grands thèmes (le rêve, le pouvoir, la nature, le désert), sans négliger les tensions et les paradoxes qui parcourent l’œuvre. À commencer par celui-ci, recueilli dans Le Journal d’un poète, qui précipite ce romantique né au XVIIIe siècle en pleine modernité : « Le silence est la Poésie même pour moi. »
Table des matières
Alfred de Vigny kaléidoscopique : le cas du Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, par Jacques-Philippe Saint-Gérand
Vigny et le genre du « Poème philosophique » au XIXe siècle, par Dominique Combe
« Ce qui se rêve est tout pour moi » : illusions du songe et rêverie créatrice dans les Poésies de Vigny, par Corinne Bayle
Le vers discordant d’Alfred de Vigny, par Jean-Michel Gouvard
« La Maison du Berger » ou le premier chef-d’œuvre du lyrisme moderne, par Pierre Dupuy
Le Sycomore et la Liberté : une lecture de « La Sauvage », par Sophie Vanden Abeele-Marchal
Le corps du sujet (« La Flûte »), par Jean-Luc Steinmetz
Lire et transmettre aujourd’hui un poème de Vigny : « La Bouteille à la mer », par Lise Sabourin
Le « silence austère » de la Nature : écopoétique de Vigny, par Aurélie Foglia
Remarques sur quelques tensions dans l’œuvre de Vigny, par Benoît Conort
Pour une lecture de « La Fille de Jephté » (v. 1-54), par Wendy Prin-Conti
« Sciences du désert » : une lecture épistémocritique des Poèmes antiques et modernes, par Yohann Ringuedé
« La Prison », un imaginaire tragique du pouvoir, par Sophie Mentzel
Du vaisseau Le Vengeur à la frégate La Sérieuse, par Olivier Ritz
Vigny, finir, infinir, par Esther Pinon
Lien vers la publication en ligne
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
sgiudice (22 décembre 2024). [Parution] Vigny poète. Poemata. Consulté le 24 mars 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/12zml